Ravi Shankar, Duo Sitar-Violon : quelques relevés

Dans cette composition de Ravi Shankar, interprétée avec Yehudi Menuhin, le mode utilisé utilise des notes différentes dans sa version ascendante et sa version descendante. Dans cette dernière, la 6te peut être majeure ou mineure :

Ravi Shankar, Duo Sitar-Violon (deuxième partie) : quelques relevés

Voici le thème principal (video : 0’14) : https://youtu.be/GiW_biJW6SA

Ravi Shankar, Duo Sitar-Violon (deuxième partie) : quelques relevés

L’extrait suivant (3’10) est un dialogue dans lequel chaque reprise est jouée alternativement par le sitar puis par le violon. Il montre bien comment la gamme est développée mélodiquement et rythmiquement.

Ravi Shankar, Duo Sitar-Violon (deuxième partie) : quelques relevés

Voici un court tihai joué dans les débuts (1’13) :

Ravi Shankar, Duo Sitar-Violon (deuxième partie) : quelques relevés

Les trois répétitions d’un tihai peuvent parfois faire l’objet de légères variantes, au lieu de 3 répétitions identiques. Dans celui-ci, la 3è répétition est plus longue d’un temps.

N.B. : Le sujet de la construction rythmique des tihais est abordé dans le 3è volume des Cahiers du Rythme. (Éditions Outre-Mesure)
Un tihai peut avoir des proportions plus importantes, et une construction plus élaborée, en particulier à la toute fin du morceau.

Écoutez par exemple  celui qui conclut ce duo (9’52 ).

C’est un double tihai.
— le premier tihai est le plus long; chacune de ses sections est divisée en 3 phrases ( A, B, C),
— le second plus court reprend la partie C en la répétant 3 fois. 
Ravi Shankar, Duo Sitar-Violon (deuxième partie) : quelques relevés