jazz

Daniel Goyone : piano / claviers
Trilok Gurtu : percussions
Gilbert Dall’anese : saxes
Richard Galliano : accordéon
Marc Bertaux : basse
André Ceccarelli : drums

 LBLC 6500/ HM 83/1986

L’enregistrement de ce disque est placé sous le signe de plusieurs rencontres décisives. Tout d’abord celle du producteur Michel Orier et de l’ingénieur Bruno Menny, avec qui a commencé l’aventure de Label Bleu, pour ce qui allait être le tout premier disque du catalogue. Ensuite, la rencontre avec le percussionniste indien Trilok Gurtu, pour une collaboration fructueuse qui allait durer une douzaine d’années.

L’apparition de la norme midi et des premiers synthétiseurs à synthèse FM s’est avérée un élément déterminant qui m’a encouragé à parfois délaisser le piano pour l’électronique.

C’est à partir de la parution de ce disque qu’a commencé ma collaboration avec Claude Nougaro, qui a souhaité adapter en chansons deux des titres de l’album : Mer et Jyogam (repris dans l’album Nougayork sous le titre Le petit oiseau de Marrakech).

Après mon premier disque Daniel Goyone (Cream records), qui avait été une étape cruciale pour moi sur le plan artistique, ce disque a représenté un pas tout aussi important. Non seulement il a permis que la musique soit écoutée et reconnue, mais il contient aussi des compositions (Mer, Jyogam, Danse #7 ou Danse des Lamantins) qui m’ont suivi tout au long de mes aventures musicales et qui font encore aujourd’hui partie de mon répertoire.

LBLC 6520/ HM 83 /1989

Third Time est le disque dans lequel j’ai le plus utilisé l’informatique. Après le développement de la norme Midi et des synthétiseurs FM, cette époque a vu la naissance des séquenceurs et des échantillonneurs. Pour un compositeur, cela permettait d’imaginer imaginer une écriture plus complexe sans être limité par les difficultés d’interprétation.

Daniel Goyone: piano
Trilok Gurtu: percussions
Richard Galliano: accordéon, bandonéon
Marc Bertaux: basse
Jean-Marc Phillips: violon
François Dubois: marimba
Daniel Beaussier: hautbois

LBLC 6550/HM83/1993

Lueurs Bleues est fondé sur une instrumentation totalement acoustique. Autour de Trilok Gurtu (percussions), Marc Bertaux (contrebasse), et Richard Galliano (accordéon), apparaissent de nouveaux instruments, comme le violon de Jean-Marc Philips, le marimba de François Dubois ou le hautbois de Daniel Beaussier. Ce disque a été également marqué par ma rencontre avec l’ingénieur du son Philippe Teissier du Cros, qui allait ensuite continuer à collaborer avec moi pour deux autres disques chez Label Bleu.

Daniel Goyone : piano
Trilok Gurtu : percussions
Laurent Dehors: clarinettes
Louis Sclavis: clarinettes
Marc Bertaux: basse
Jacky Lignon: accordéon
Gilberto Pereira: bandonéon
François Dubois: marimba
Jean-Marc Phillips: violon

Label Bleu 1995 LBLC 6580/ HM 83 (1995)

La musique me suggère souvent la vision de couleurs, mais celles-ci ne sont pas forcement associées de façon définitive à un même morceau. En revanche, pour moi, le critère d’un composition réussie est le pouvoir qu’elle a d’éveiller la vision de couleurs sans cesse renouvelées.

Le choix du titre a été guidé par une idée très simple, source d’une illusion d’optique bien connue. Chaque couleur contient sa couleur complémentaire. En regardant pendant longtemps du bleu, l’oeil finit par voir de l’orange et vice-versa.

Enfin, à partir de la locution Il y a de l’orage dans l’air qui n’annonce rien de réjouissant, l’ajout d’une seule lettre au mot orage suggère qu’une infime modification suffit à nous faire basculer vers un univers poétique ou onirique.

Daniel Goyone : piano,
Ray Lema : direction artistique / percussions,
David Linx : chant,
Laurent Dehors : clarinettes, saxes,
Chris Hayward : flûtes/percussions,
Daniel Mille : accordéon,
Idrissa Diop: percussions

LBLC6580/HM83/1995

Pour ce disque comme pour les précédents, les thèmes que j’avais écrits se sont incarnés au fil de rencontres heureuses avec d’autres musiciens.

Cette fois-ci, le hasard et le bonheur de la rencontre avec David Linx ont voulu que certains thèmes deviennent des chansons. Avec Laurent Dehors et Daniel Mille, comme avec David, nous avons cueilli le fruit d’une collaboration mûri au fil des concerts.

Nouveau venu dans mes eaux musicales, Chris Hayward s’y est montré à l’aise comme un poisson-flûtiste. Ray Lema a joué le rôle délicat et précieux de passeur entre musique et technique, entre mélodies et percussions. Ici et là, Idrissa Diop a apporté la chaleur de ses peaux. Et comme dans mes deux précédents albums, c’est Philippe Teissier du Cros qui a capturé fidèlement la musique dans ses filets magnétiques.

La Haute Mer est un lieu qui ne s’atteint pas par bateau. Lorsqu’on contemple la mer à l’horizon, en se laissant imaginer au-delà, il arrive parfois que l’on s’y trouve transporté subitement et de manière inattendue.

Les thèmes de ce disque rapportent quelques souvenirs de ces voyages immobiles.

Daniel Goyone : piano;
Thierry Bonneaux : vibraphone, marimba, percussions;
Chris Hayward : flûte, percussions

CCprod 987631/ Harmonia Mundi / 2004

Étrange Manège : véhicule emprunté par un compositeur pour se rendre dans le domaine de l’imaginaire. Il peut prendre des formes variées et souvent imprévisibles.

Quelquefois, on le rencontre par hasard, quelquefois on le construit, plus ou moins laborieusement, en mêlant les raisonnements les plus abstraits au bricolage le plus empirique.

En présence d’un Étrange Manège, il ne reste plus au musicien, comme à l’auditeur, qu’à se laisser porter, tout en murmurant: « Silence, on tourne! »

CD EN VENTE SUR NOTRE BOUTIQUE

Une mosaïque de courtes compositions -dans lesquelles se retrouvent parfois des échos de la musique classique française- qui conjugue recherche mélodique et utilisation de modes ou de cycles rythmiques inhabituels.

Avec une approche plutôt minimaliste, les morceaux qui constituent ce disque ont été enregistrés en piano solo, tels qu’ils ont été conçus à l’origine, avant l’ajout de quelques touches par des musiciens prestigieux.

CD EN VENTE SUR NOTRE BOUTIQUE

FRENCH KEYS

Daniel Goyone : composition, piano
Thierry Bonneaux : vibraphone, percussions

Inouïe Distribution / A442 / 2017

French Keys est l’aboutissement d’un travail de plusieurs années, mené en duo avec Thierry Bonneaux (vibraphone/percussions). L’entente musicale qui en résulte a permis une restitution vivante et précise de mes compositions soucieuse aussi bien du groove et du phrasé rythmique que des détails d’interprétation.

Plus d’info

French Keys is the result of several years of work, with Thierry Bonneaux (vibraphone/percussion). It has led to a lively and precise restitution of my compositions, faithful to their spirit and to their rhythmic groove.

More info

La Presse en parle

L.A. Jazz Scene

On 18 concise performances, the duo says a great deal in a short period of time…
(The CD) French Keys … is well worth discovering and enjoying.

Scott Yanow

Dragon Jazz

De la musique de concert qu’il faut écouter dans le calme et avec un certain recueillement mais en finale, la récompense est grande.

Pierre Dulieu

Notes de jazz

… Tous les titres que nous offre le pianiste, associé à Thierry Bonneaux, vibraphoniste et percussionniste exemplaire, sont de petits chefs d’oeuvre, petits par la durée, pas par la beauté, scintillante, délicate. Que l’on ressent comme venue d’une profonde humanité.

Michel Arcens

Le Souffle Bleu

Daniel Goyone, pianiste et compositeur, a tout d’un illusionniste. Les pièces qu’il propose … se lisent en rupture avec tous les canons de l’enseignement de la musique mais s’écoutent comme des airs à la simplicité déconcertante. Cet album est le plus réussi de toutes les productions de Daniel Goyone.

Nicolas Béniès.

Musicologie.org

Un bel équilibre entre instruments, mélodie et rythmes qui donne envie de redécouvrir les multiples nuances de ce bel album.

Alain Lambert

Latins de Jazz et Cie

On se laisse gagner par le sourire et la sérénité au fur et à mesure de l’écoute de cet album dont le groove et les nuances n’ont cesse de surprendre.

 

Nicole Videman

La Gazette Bleue (Coup de Cœur)

Dix-huit pierres précieuses dans un écrin de velours… c’est plus qu’une science, c’est de la magie…

Un son d’orfèvre (Gérard de Haro) ainsi que de riantes notes de pochette en forme de cadavre exquis, et le message humaniste du maestro achèvent de rendre ce disque indispensable.

 

Dom Imonk

Batteur Magazine

Un album magnifique… Daniel Goyone est un magicien : sa musique apparaît encore une fois simple à écouter voire à fredonner, alors qu’elle est riche, subtile et souvent complexe, que ce soit mélodiquement, harmoniquement et rythmiquement. Du grand art.

Thierry « Fantobasse » Menu

Citizen Jazz

Une évidence tant mélodique que rythmique, nourrie d’influences multiples et ici affirmée dans le contexte harmonieux d’un duo formé avec le vibraphoniste percussionniste Thierry Bonneaux… French Keys a des allures de promenade amoureuse, une ballade qui vous embarque sans réserve possible…Ici, nulle urgence, aucun impératif de performance. Juste le sentiment d’exister et de vivre au coeur de la musique.

Denis Desassis

Dernières nouvelles du jazz

Tout chez lui respire l’esprit d’indépendance… un disque résolument inclassable, et qui manifestement se revendique comme tel. … Oubliez votre tendance à la taxinomie, et profitez du plaisir qu’offre ce disque singulier et totalement réussi.

Xavier Prévost

Culture Jazz

La musique de Daniel Goyone est simple sans jamais être simpliste. Elle accroche l’auditeur sans même qu’il s’en aperçoive. Après quoi, il est trop tard et il l’écoute encore et encore. Cette vision de la musique prônant l’empathie sans sacrifier l’exigence fondamentale que nécessite le travail d’artiste (dans tous les domaines) est un exemple que beaucoup devraient suivre.

Yves Dorison